2. analyse numérique des valeurs propres.

1) On sait que la somme de toutes les valeurs propres est égale au nombre p de varables considérées, et donc que leur moyenne est égale à 1.

Supposons que la somme des k premières valeurs propres soit strictement inférieure à k. La moyenne des k premières valeurs propres est donc strictement inférieure à 1. Les valeurs propres suivantes, de rangs k+1, …, p sont inférieures aux précédentes, et donc leur moyenne est inférieure à 1. On en déduit que la moyenne de toutes les valeurs propres, égale à la moyenne pondérée des moyennes, est strictement inférieure à 1, ce qui est impossible.

2) Les p – l premières valeurs propres ayant une somme supérieure ou égale à p – l, les l dernières ont une somme inférieure à l puisque la somme totale est égale à p.

3) Soit S(k) la somme des k premières valeurs propres. La somme de toutes les valeurs propres étant égale à p, la somme des p – k valeurs propres restantes est égale à p – S(k).

On note lk la valeur propre de rang k : les valeurs propres de rang supérieur sont inférieures ou égales à lk, et la somme des   p – k valeurs propres restantes est inférieure ou égale à (p – k) lk. On a donc :

p – S(k)

£

(p – k) lk

p – S(k-1) –   lk

£

(p – k) lk

(p – k+1) lk

³

p – S(k-1)

Sachant que les valeurs propres sont ordonnées suivant leurs valeurs décroissantes, on a finalement :

lk-1 ³lk ³ (p – S(k-1))/ (p – k+1)